Introduction
Nom: Le Labyrinthe nommé Mandaso ou le Tourment de Compétition.
Caractéristiques : franche, choc, réceptive
Mots clefs : Confusion, hésitation, incertitude, complication, perdition, égarement
En ombre: refus de l’égarement
Le Labyrinthe et ses symboles graphiques
- Labyrinthe = chemins multiples, voies sans issues, voies emmurées, des portes qui débouchent sur des impasses, des chemins sans dessus-dessous
- Un objectif apparemment central, qui focalise toute notre attention, mais qui ne symbolise pas non plus la sortie
- Un personnage à 4 têtes qui ne peut avancer tant il veut aller partout et donc nulle part à la fois car il n’a qu’un seul tronc
- une étoile qui ne nous guide pas, qui conseille d’aller dans tous les sens.
- Mains de différentes couleurs = avis multiples n’allant pas tous dans le même sens, laquelle écouter ?
- Une mère lunaire qui regarde ailleurs= la nuit qui ne porte pas conseil.
- Soleil+Lune= éclipse , on se retrouve dans la pénombre
- Des symboles philosophiques, des inscriptions indéchiffrables et qui apportent plus de questions que de réponses
- Escargot en jaune et noir = lenteur de l’esprit, on en bave ?
- Fumée blanche = écran de fumée, brouillard
Le Labyrinthe et ses interactions
<> Son incompatible: 22. l’Or
- la perdition Vs. le chemin de la réussite
- la volonté de se séparer Vs. la concentration / le rassemblement
- l’échec solitaire Vs. la réussite collective
- Le roi Minos Vs. le roi Midas ?
# Son opposé: – 4. Clef ou le Labyrinthe Fou
- Égarement Vs. curiosité intellectuelle
- On ne sait pas où aller, qu’elle voie prendre ? Vs. tester toutes les voies pour se faire son propre chemin et voir laquelle est la meilleure.
^ Ses boosts:
-22. Pavot ou l’Or Fou
L’Or Fou, obsédé par la victoire, et le Labyrinthe, symbole de confusion, s’entraînent mutuellement dans une quête désespérée pour surpasser autrui. Perdus, sans repères ou vision, cette poursuite d’une supériorité relative, loin d’être honorable, reflète une spirale de décisions impulsives et d’actions risquées, érodant valeurs et intégrité dans un cycle vicieux de désespoir et d’égarement.
-17. Archer ou l’Arbre Fou
Dans notre quête de survie, nous privilégions instinctivement nos besoins, adoptant un comportement égocentrique similaire à une « battle royale ». Cette attitude, semblable à celle de l’Arbre Fou, crée un labyrinthe de défis et d’obstacles, exacerbant notre égarement et notre confusion. En mettant l’accent sur la survie individuelle plutôt que sur la solidarité, nous renforçons les complications de notre environnement, nous enfonçant davantage dans un cycle d’isolement et de perdition.
@ Sa répondante: 9. La Rose
Dans l’état de perdition, l’attrait pour le séduisant et l’éphémère promet un soulagement temporaire, masquant un vide intérieur. Ce cycle, où la séduction engendre davantage de perdition, souligne la quête de sens profond. Reconnaître cette dynamique nous incite à chercher des satisfactions authentiques, alignées sur nos valeurs durables, plutôt que de succomber aux plaisirs fugaces qui éloignent de notre essence véritable.
% Sa complémentaire: -9. Amants ou la Rose Folle
Devenir la Rose Folle, c’est éclairer le chemin avec amour, soutenir et guider dans les moments difficiles. C’est ainsi qu’on aide à sortir du Labyrinthe, en partageant une passion et une connexion profonde, transformant l’égarement en un voyage vers une vie pleine de sens.
Ma description
En premier lieu, le labyrinthe est bien une flamme réceptive (Yin). C’est avant tout une situation que l’on subit, une situation qui nous met dans le flou, dans l’obscurité. Nous sommes face à des choix dont on n’a aucune vision sur leurs conséquences. Une perte de repère face à des murs trop hauts et des couloirs trop longs pour pouvoir se guider convenablement. Un labyrinthe que l’on aimerait explorer mais avec la certitude de ne pas pouvoir se perdre et d’en ressortir un jour.
Le labyrinthe est logique en Désir. C’est quand nos croyances s’effondrent, que tous les repères liés à notre éducation, à nos propres expériences s’écroulent dans notre monde, et quand il devient impossible de se fier à notre passé, à nos piliers actuels, que la perdition est bien là. De même que l’on subissait la Tempête, avec également une perte de repère, ici, nous serions libres d’avancer comme l’on veut. Bien qu’équipé de notre libre-arbitre, nous ne savons plus quel chemin prendre, car les chemins de la réussite que nous escaladions jusqu’alors n’existent plus. On n’a pas su s’adapter peut-être à un monde qui change, on ne sait plus qui ni quoi croire. Toute notre mythologie intime est à refaire.
Finalement, nous sommes partis pour tourner en rond (politique de Tourment) avec la volonté de mieux s’en sortir que ceux qui sont également pris dans ce piège de dédale (logique de compétition). Sans vraiment de stratégie, sans les plans de l’Ancêtre, nous sommes dans une perte de sens. Et ceux que l’on nous propose ne sont pas fiables, malheureusement.
Texte originel de Vincent Cespedes :
Le Labyrinthe voue à l’impuissance et à l’irrésolution en saturant le champ des possibles. À force de tourner en rond, on finit par perdre vue ce qui motivait la marche ; on se confond en névroses alourdissant nos démarches, et en illusions aveuglant notre vision. Flamme de l’oubli, mais aussi du désarroi, dans sa forme la plus banale : le manque de confiance en soi ; l’absence de débouché, de perspective qui autoriseraient la conviction et l’optimisme. L’impression que rien ne mène à rien ; la perte de motivation qui en découle.
L’expérience d’une errance interminable, d’une lassitude qu’aggravent l’ignorance et la mauvaise foi. Le Labyrinthe n’offre que des entrelacements dépourvu de sens, des formes sans contenu, des mirages sans balises qu’une logique trop puissante. En-deçà de l’absence de plan, de but et de vision d’ensemble, entre l’obsession de sortir et l’angoisse d’être prisonnier : un intellectualisme qui tourne à vide dans l’analyse infinie qu’il secrète lui-même, loin, trop loin du corps.
L’errance perpétuelle
La violence ne provient pas ici d’une injonction extérieure (1. L’Ancêtre), ni d’une déconstruction radicale de nos repères (2. La Tempête), ni non plus d’une tâche au-delà de nos forces (3. La Montagne), mais d’une trop grande profusion de choix, d’un angoissant trop-plein de liberté. Confrontés au Labyrinthe, nous regrettons le temps où notre devoir nous était dicté (1), où le ciel nous tombait immanquablement sur la tête (2), où l’entreprise nous paraissait surhumaine (3). Au moins, les choses étaient claires ; les dangers, voyants; les missions, assignables. Là, devant le dédale de carrefours et d’embranchements, nous perdons le sens même du péril, de la quête et de l’engagement.
Le Sceau du Labyrinthe représente un taureau, ce qui ne va pas sans rappeler le Minotaure de la mythologie, confondant l’humain et le bestial. Mais sur le dessin, nulle trace de la créature hybride. À sa place, un homme à quatre troncs et têtes, qui ne peut se déchirer lui-même pour explorer les méandres et se voit donc contraint à la stagnation.
Live
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Xavier – #LND