Introduction
Nom: Le Tigre nommé Namorko ou le Pouvoir de Danger.
Caractéristiques : franche, choc, active
Mots clefs : Agressivité, survie, prédation, sauvagerie, férocité, urgence
En ombre: rejet de l’agressivité
Le tigre et ses symboles graphiques
- Tigre féroce qui sort les griffes, qui bondit par surprise
- Bouche ouverte = agressivité verbale
- Regard déterminé = flamme active, œil du tigre
- Jungle = milieu hostile, hors zone de confort
- Éléphant = lourd, lent, effrayé, apeuré, surpris
- Oiseaux = esprits volatiles et indomptables
- Oiseau rose = oiseau de malheur
- Tigre Vs éléphant = le sauvage contre l’apprivoisé
Le Tigre et ses interactions
<> Son incompatible: 21. le Miel
- l’agressivité Vs. la douceur
- le danger Vs. le soin
- le malheur Vs. le plaisir
# Son opposé: – 5. Tigresse ou le Tigre Fou
- Agression Vs. protection
- Attaquer pour attaquer Vs. attaquer pour se défendre
^ Ses boosts:
-21. Papillon ou le Miel Fou
L’addiction provoque des manques et des frustrations qui nous rendent agressif. L’addiction de l’adrénaline.
-18. Globe ou le Jardin Fou
On installe des cages, soit pour contrôler les fauves, soit pour s’en protéger. Le dompteur doit être aussi féroce que le tigre qu’il essaie de dompter. Le Tigre est une raison valable qui justifie les actes du Jardin Fou. Sous peine qu’il y a de l’agressivité présent à l’extérieur, on enferme et surprotège.
@ Sa répondante: 8. La Tour
Face à l’agresseur, on se retranche, on s’enferme dans des forteresses et on s’isole. Inversement, on cherche à attaquer cet éléphant, cette forteresse qui se dresse devant nous et nous empêche d’avancer.
% Sa complémentaire: -8. Lotus ou la Tour Folle
Pour sortir de cette férocité, il faut aller chercher une paix intérieur. Intérioriser ses besoins primaires plutôt que d’être dans l’énergie sauvage et féroce.
Ma description
De l’énergie* à l’état pure, à l’état animal, à l’état bestial. Le tigre n’est pas dans la réflexion, il est dans l’instinct. Il bondit, surprend sa proie. Le tigre est imprévisible, sauvage. Véritable force de la nature, encore plus dangereux qu’un lion, il a ce côté félin: détaché, sans compassion pour sa cible. Tout comme le Dragon (7), c’est dans le flux relationnel qu’il trouve sa dimension logique. Au croisement du flux de la spontanéité, c’est bien en Energie que cette flamme raisonne le plus. Certains s’en réjouissent comme cet oiseau de malheur qui vole à côté de lui et se moque du pauvre éléphant qui porte déjà les stigmate de sa rencontre d’infortune. D’autres vont se faire plus discret comme le caméléon pour ne pas se prendre un coup de griffe ou resteront éloignés comme l’oiseau sur l’arbre.
Malheur au final à ceux qui croisent la route du prédateur. Il est autant craint par ses griffes que par ses canines. Gueule grande ouverte pour exprimer sa détermination. Détermination aussi perceptible dans son œil. Le tigre veut en découdre, les muscles gonflés à l’adrénaline de l’affrontement. Survitaminé par cet adrénaline du combat (-21), maîtrisant son territoire de chasse (-18), il vaut mieux ne pas tenter le diable et passer son tour.
Texte originel de Vincent Cespedes :
Quand Le Tigre surgit de l’obscurité, il est déjà trop tard : sa férocité est meurtrière. Flamme de l’attaque-surprise et de la violence animale qui lèse l’intégrité de l’esprit.
L’instinct sauvage dans son versant agressif et impitoyable, voilà ce qu’incarne Le Tigre. Il inspire une terreur diffuse lorsqu’il n’est pas là, terreur qu’il transforme d’un bond en violence fatale. Le Tigre ne triche pas : il transpire la prédation, la non-compromission, la guerre personnelle. Le Tigre ne tergiverse pas : il frappe droit au cœur, sectionne les veines capitales et se montre d’une efficacité à toute épreuve dès qu’il s’agit de tuer.
Il ne fait aucun prisonnier. Il est la mort personnifiée, trônant en haut de l’échelle alimentaire, et n’éprouvant aucune espèce de remords à blesser sans doser ses blessures, à bondir dans le dos, à s’acharner comme un diable sur sa victime et à jouer orgueilleusement avec sa carcasse, en gros chat cruel, à l’affût de tout ce qui remue sans son assentiment.
Cette Flamme renvoie à la jouissance trouble du conflit et du pouvoir sur les plus faibles, aux situations de compétition extrêmes et aux événements déclenchant notre goût du « sang », bien au-delà du simple instinct de survie.
La prédation implacable
Le 5 est le nombre du Centre. Au centre de l’être, au centre de la jungle, au centre du territoire, se tapit un fauve agile et furtif, un carnassier qu’il ne vaut mieux pas déranger, ni même croiser sur son parcours. Or, le centre se croise toujours. Les griffes et ses crocs du Tigre se plantent instinctivement dans nos centres vitaux, lacèrent l’essentiel, n’épargnent que le superflu.
Live
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Xavier – #LND