Introduction
Nom: La Montagne nommée Treyko ou le Pouvoir de Blocage.
Caractéristiques : franche, choc, active
Mots clefs : Pénibilité, blocage, obstacle, renoncement, épreuve, labeur
En ombre : Rejet du blocage
La Montagne et ses symboles graphiques
- Montagne haute, comme un pic escarpé, dur voir impossible à escalader
- Un sommet qui touche les nuages = voie céleste
- Des hommes écrasés par leurs charges lourdes et imposantes = charge physique ou charge mentale
- La montagne a une aura = montagne de l’esprit, blocage psychologique
- Flamme #3 = les 3 côtés du triangle que représente la montagne
- On fonce sur l’obstacle au lieu de le contourner
- Liens entre les hommes et les piliers = on s’accroche à des poids, ces choses qui nous pèsent, on voyage lourd.
- La montagne bloque l’horizon = on ne voit qu’elle, seul objectif en vue, pas d’autres voies, pas de vision sur l’après avant de l’avoir franchie.
- Puma = « lion des montagnes », l’énergie des montagnes = Quechua. Animal rusé et habile qui regarde sévèrement tout le paradoxe et toute la complexité de l’homme.
La Montagne et ses interactions
<> Son incompatible: 23. la Source
- Le stop Vs. la fluidité
- La verticalité Vs. l’horizontalité
- Le blocage Vs. le jaillissement
# Son opposé: – 3. Grue ou la Montagne Folle
- Blocage Vs. dépassement
- Frein Vs. élan
- Pénibilité Vs. encouragement
^ Ses boosts:
-23. Dispersion ou la Source Folle
Duo de la procrastination où l’on avance à rien et où l’on préfère se disperser sur des choses futiles en soi.
-16. Cristal ou la Licorne Folle
Lorsque l’on attend que tout soit parfait, on n’avance finalement jamais. La recherche de la perfection est par définition inatteignable. S’y acharner nous bloque ou nous empêche de passer à autre chose.
@ Sa répondante: 10. L’Epée
Quand on est face à des blocages, on a tendance à vouloir trancher dans le vif pour faire avancer les choses de manière irréfléchies et non concertés. Ces décisions prisent à l’emporte-pièce nous laissent de marbre. Les décisions sans concertations provoquent souvent des blocages pour ceux qui n’ont pas été concertés. Des refus de principe.
% Sa complémentaire: -10. Couronne ou l’Epée Folle
Au contraire, pour débloquer des situations, mieux vaut rendre des décisions justes.
Ma description
Quel paradoxe pour une flamme active que de représenter le blocage et l’immobilisme. La montagne érige des barrières physiques ou psychologiques. Des vues de l’esprit qui empêchent d’avancer. Des charges émotionnelles qui rendent impossible une suite. En toute logique, c’est dans la dimension de la complicité que la montagne s’élève le plus facilement. Un héritage relationnel où vient le pouvoir de blocage. Couper des ponts, élever des barrières, ne surtout rien prendre à la légère. Ne dit-on pas « en faire toute une montagne » ?
Sans pour autant nous arrêter, ces charges mentales nous ralentissent. On ne voit rien au delà de la montagne. Tant qu’elle n’est pas franchie, il n’y aura pas d’après. On ne souhaite pas non plus la contourner. Pire, on y met tout ce qu’il faut pour se donner de bonnes raisons de ne rien faire et de rendre l’obstacle insurmontable. Alors que le terrain était plat, nous voici au pied d’un mur. Un mur en forme de triangle, comme un danger signalé sur notre route.
Un flamme qui n’a rien à offrir mis à part du sang, du labeur, des larmes et de la sueur. Le puma est là pour nous rappeler qu’en vérité, rien est impossible mais que c’est notre « intelligence » d’Homme qui nous fait défaut.
Texte originel de Vincent Cespedes :
Ça ne passe pas, ça bloque, ça écrase, ça épuise. Bienvenue dans le « Bienvenue ! » impossible, parce qu’on n’y arrive jamais ! La Montagne, c’est l’absence de voie, de communication, de passage simple et tranquille. Flamme des problèmes relationnels qui barrent l’accès à l’autre ; Flamme des lourdeurs du corps et de l’esprit qui s’accumulent, au point de contraindre à l’arrêt ou à la résignation, tant sont sollicités notre vigueur, notre allant dans la bataille, notre foi en nous-même.
La difficulté laborieuse
La Montagne empêche la légèreté, le pas alerte, l’aisance et l’insouciance. Elle signifie toutes sortes de complications : des sentiers tortueux qui éloignent quand on croit qu’ils rapprochent, des difficultés à dire et à vivre, à rencontrer et à collaborer. Cette Flamme désigne des situations insurmontables, que l’on s’évertue pourtant de surmonter. De beaux gâchis de forces en perspectives ! La Flamme des vaines luttes et des problèmes que l’on se crée soi-même, comme s’il fallait souffrir pour se sentir exister.
Le dessin représente des porteurs de colonnes ployant sous leur charge absurde, en route vers un sommet qu’ils devinent déjà impossible à atteindre car trop haut, trop escarpé. La damnation de Sisyphe consistait en un recommencement perpétuel de la torture ; ici, elle tient en un but irréaliste, un panorama se dessinant éternellement à l’horizon, mais jamais atteint, jamais foulé, jamais pratiqué.
Le chiffre 3 forme ici un triangle maudit : celui de l’inter-dit, c’est-à-dire de ce qui s’immisce entre les locuteurs et les privent d’échanges véritables – culpabilité, remords, tabou, blessures inexprimées qui gâtent les liens vivants.
Live
Tous mes lives sur les flammes sont disponibles ici
Xavier – #LND