Introduction
Nom: L’Epée nommée Fayso ou le Tourment de Blocage.
Caractéristiques : franche, choc, réceptive
Mots clefs : Domination, despotisme, tyrannie, pression, arbitraire, dissuasion
En ombre: rejet de la domination
L’Epée et ses symboles graphiques
- Epée ensanglantée = épée qui a tranché, qui a déjà pris sa décision. Trancher dans le vif
- Tête coupée = révolution, prise de pouvoir.
- Terre dévastée, ville qui brûle = un combat a eu lieu
- Corbeaux = Le grand charognard, auteur des lettres anonymes, arrive après la bataille pour dénoncer.
- Siamoises = dualité, conflit intérieur mais obligées de se mettre d’accord pour avancer ensemble
- Pendu/Epouvantail = Malheur dans les choix
L’Epée et ses interactions
<> Son incompatible: 16. la Licorne
- Le diviseur Vs le médiateur
- Guerre Vs paix
- Domination Vs Conciliation
# Son opposé: – 10. Couronne ou l’Epée Folle
- Le bourreau Vs le justicier
- La force Vs la maitrise
- Despote Vs souverain
^ Ses boosts:
-16. Cristal ou la Licorne Folle
Atteindre la perfection, nécessite de supprimer le moindre défaut. Comme une société élitiste qui a la volonté d’écarter les plus faibles. Plus généralement, il va falloir faire des choix arbitraires sur ce qu’il faut garder ou non, sur ce que l’on peut se permettre et ce qu’il faut bannir. Inversement, le despote ou le tyran veut un peuple irréprochable selon ses lois, sinon le couperet tombe.
-23. Dispersion ou la Source Folle
Le couple qui résume le mieux le dicton : « Diviser pour mieux régner ». Etre partout et nul part à la fois, est aussi le symbole de fuir ses responsabilités devant la nécessité de devoir prendre des décisions difficiles. Choisir c’est renoncer … oui mais le plus tard possible.
@ Sa répondante: 3. La Montagne
Trancher dans le vif pour débloquer des situations. Prendre les armes, mener des guerres face à l’immobilisme. C’est le 49.3 du jeu du phénix. Je passe en force mes décisions qui provoquent une levée de bouclier.
% Sa complémentaire: -3. Grue ou la Montagne Folle
La grue, permet de s’élever, de prendre de la hauteur, de donner du sens à des décisions. Avoir une vision globale de la situation, rendre les choses possibles sans passer par la force. C’est aussi donner un nouvel élan, tout comme l’élan visible sur la flamme #3.
Ma description
L’épée divise, mais l’épée est elle-même divisée. Elle a pris le pouvoir mais à quel prix ? Elle est tourmentée, éprouve un mal-être. Sa domination n’est pas une volonté (flamme paire), mais une réaction à un besoin, à une nécessité ( logique en B*). On sent qu’elle a pris les armes contre son gré. Que le combat, bien que seule issue possible, n’est pas dans sa nature. Elle aurait aimé rester une arme de dissuasion, elle est devenue le bras armé de la mort.
Après son passage, il ne reste que des cadavres qui jonchent le sol. Sa prise de pouvoir ne la rend pas populaire. Elle ne devient que bourreau à la place du bourreau.
Cette flamme est un paradoxe à elle seule. Est-ce la tête coupée qui représente le despote ou est-ce ces sœurs siamoises avec cette épée qui le sont devenues ? Ont-elles vengé les morts qui sont derrières elles ou est-ce le résultat de leurs actes ? Dans tout les cas, le choix est discutable, et l’on sent dans leurs regards une dualité. Pourtant elles ont dues avancer ensemble pour en arriver là et manier l’épée à deux mains. Mais la finalité reste ce sang qui coule.
Malgré un ciel nuancé de gris, pour l’épée, tout est forcément noir ou blanc à l’image des 2 sœurs. Le 10 représente bien le côté binaire, une dualité dans un 10 qui vaut 2. Et c’est peut être ce manque de nuance qui intensifie sa recherche de la perfection (^-16). En tout cas, elle est loin de faire l’unanimité !
Texte originel de Vincent Cespedes :
L’Épée est la Flamme de la position dominante. Elle exerce son autorité en raison de sa supériorité ; elle règne par les « armes ». Le pouvoir, elle l’a d’ores et déjà. L’Épée s’impose sans s’encombrer de demies mesures. Elle décide, elle préside, elle gouverne impitoyablement. Gare à ceux qui la défient, ils seront châtiés sur-le-champ !
Cette Flamme ne plaisante pas. Flamme des coups de force réussis, des occasions fermement saisies, des déterminations intransigeantes, mais aussi des vengeances qui savent attendre et des adoubements qui nous propulsent au sommet du pouvoir.
L’épouvantail pendu montre que L’Épée n’a peur de rien : elle sacrifie les peurs fantoches. Et l’hybridation des deux amazones montre que l’hybridation réunit (dans une même quête de gloire) et divise (une seule peut la brandir, au détriment de l’autre – sœur à jamais siamoise et ennemie). Elle peut foudroyer comme l’éclair, et ce pouvoir lui donne une assurance et un aplomb dont l’impassibilité peut être déconcertante.
Le pouvoir des armes
L’Épée est réceptive (paire) dans la mesure où le combat est derrière elle : ensanglantée, elle a déjà tranché la tête du roi, elle réunit alors les dualités du psychisme pour s’installer sur son trône, sans recourir à une extraversion débridée, au contraire !
Calme et sûre, elle n’a pas besoin de partir à l’assaut comme 5. Le Tigre (la férocité de survie), ni d’intimider comme 7. Le Dragon (la férocité de conflit). Elle instaure un nouveau règne, que le nombre 10 symbolise avec le retour à l’unité. Mais ce règne n’a rien d’équilibré ni de serein : il se maintient par la force et la pression continue.
Live
Tous mes lives sur les flammes sont disponibles ici
Xavier – #LND
Image par FelixMittermeier