-18. Terrarium – Le Jardin Fou

Introduction

Nom: Terrarium ou Globe ou Le Jardin Fou nommé Gerson ou L‘Obsession de Danger.

Caractéristiques : folle, choc, passive

Mots clefs : Organisation, Gestion, Planification, Cloisonnement, Sécurisation, Domestication excessive.

Le Jardin Fou et ses symboles graphiques

  • Terrarium : Mise sous cloche de ce que l’on veut protéger de l’extérieur. Même si l’intention peut être bonne, on conditionne selon nos souhaits et impute toute liberté sous le diktat de la peur du danger.
-18 Jardin Fou Jeu du phénix

Le Jardin Fou et ses interactions

<> Son incompatible : -5. Tigresse ou Le Tigre Fou

  • Leadership Vs. Management directif
  • Protection Vs. Surprotection
  • Combatif Vs. Sécurisation
  • Sauvage Vs. Conditionné

# Son opposé : 18. Le Jardin

  • Ordonné Vs Maitrise
  • Cultiver Vs Conditionner
  • Elevage en plein air Vs Elevage en batterie

^ Ses boosts :

5. Le Tigre

Dans un cycle de contrôle et protection, nous construisons des cages pour maîtriser ou nous prémunir contre les dangers. Le Jardin Fou, tel un dompteur, doit égaler la férocité du tigre, emblème d’agressivité externe, justifiant ainsi des mesures extrêmes de survie. Ce cercle de défense et d’attaque crée une dynamique où la surprotection et l’agressivité s’auto-alimentent, renforçant la nécessité de ces actions.

8. La Tour

L’isolement et le contrôle interne s’entremêlent, créant un cycle où ériger des murs et construire des cages renforcent la surprotection et l’obsession du contrôle. Ce cycle, alimenté par le repli, l’arrogance et le mépris, intensifie l’illusion d’un contrôle total, piégeant ainsi dans un écosystème de contrariété et d’isolement auto-alimenté.

@ Sa répondante: -21. Dionée ou Le Miel Fou

Pour éviter la paresse et l’oisiveté du Miel Fou, le Jardin Fou s’active : il planifie, organise, et contrôle minutieusement. À travers surveillances, vérifications d’avancements, reportings et réunions, il cherche un équilibre dynamique, contrant l’inertie par une vigilance et une proactivité constantes.

% Sa complémentaire: 21. Le Miel


Le globe incarne la surprotection, un refuge contre les dangers extérieurs. Pourtant, la véritable épanouissement réside dans l’audace de quitter sa zone de confort pour explorer et savourer de nouvelles expériences, embrassant ainsi les plaisirs de la vie et ouvrant la porte à des réussites inattendues.

Ma description

Rien n’est plus évocateur que la définition même du Jardin Fou : Obsession de Danger. Cette flamme vit une sorte de paranoïa où le danger peut être partout, à chaque recoin, et qu’il faut s’en protéger et protéger les siens à tout prix. Alors que le Jardin était plutôt serein et accueillant, offrant l’hospitalité à tous, le Jardin Fou fait des analyses de risque et n’hésite pas à pousser les curseurs très loin. De ses analyses, il en sort des plans d’action, des plans de prévention, il organise, planifie. Il fait tout pour éloigner le danger ou diminuer le risque.

Cette réaction, propre à sa nature de flamme paire, est exagérée et obsessionnelle. Elle veut la totale maîtrise des éléments et n’hésite pas à mettre en cloche ce qu’elle veut garder au plus près d’elle et surprotéger. Un peu comme un collectionneur. Reprenons l’exemple du Jardin pour mieux illustrer. Le Jardin dans sa nature franche est un jardin où tout pousse à l’air libre, soumis aux conditions météorologiques extérieures. Les graines sont semées au gré du vent, la faune et la flore se côtoient et advienne que pourra. La chaîne alimentaire est aux mains de Dame Nature où la loi du plus fort existe mais où l’équilibre est présent depuis des générations.

Au contraire du Jardin Fou, où tout pousse sous serre, la température est contrôlée, l’humidité est contrôlée, la lumière surexposée. Les insectes sont « Persona non grata » à coups de pesticides. La végétation sauvage: supprimée à coups d’herbicides. Et on arrose le tout à coups d’engrais, on joue à Dieu le Père avec les OGM. Bref, tout est sous contrôle, rien n’est laissé au hasard et la nature en perd son libre-arbitre. Une suite logique après un Arbre Fou qui refuse la décroissance, le Jardin Fou pousse à la surcroissance !

Texte originel de Vincent Cespedes :

C’est la Flamme de la domestication forcenée. Tout ce qui est sauvage, croissant à l’air libre, hors contrôle, se voit strictement ceinturé, mis sous tutelle ou « en serre », voire éradiqué comme de la mauvaise herbe. Le Jardin Fou veille à limiter l’espace critique en invitant les esprits critiques dans sa clôture, pour les surveiller, s’accaparer de leurs biens, attiser leur autocensure et s’attirer leur bienveillance. Il accueille par intérêt ou par volonté de vengeance. Il tord dans son sens les natures rétives. Et enfin, il plante ses graines de force, pour en récolter plus tard les bénéfices au détriment des autres.

C’est la Flamme des « amitiés » intéressées : on accueille l’autre à bras ouvert pour mieux le tenir, le retenir, le contenir, dans un sourcilleux donnant-donnant. La Flamme des fleurs et des beautés mises sous cloche, autant par mesquinerie possessive que par peur des effets « bordéliques » d’un trop-plein de liberté. Le tout s’accompagne intérieurement de justifications implacables, fondées sur une raison qui délire à force de freiner le tremblé de la vie et d’empêcher la moindre poussée de créativité.

Le contrôle étouffant

Quand -16. La Licorne Folle applique consciencieusement les règles de vie, de consensus et de paraître pour que tout se passe bien (c’est-à-dire selon les normes ambiantes), Le Jardin Fou vise plutôt à ce que tout se passe selon son bon vouloir, qui est de faire dépendre une organisation, une relation ou une situation du cadre structurel qu’il établit. Quand 12. L’Élixir espère trouver la meilleure solution par des calculs alambiqués, Le Jardin Fou ne cherche pas d’issue favorable ni d’amélioration de l’état des choses : il étrangle patiemment la liberté d’un être pour le garder sous sa coupe.

Pour aller plus loin …

« Gattaca » d’Andrew Niccol

Xavier – #LND

 

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