Introduction
Nom: Caprice ou l’Enfant Fou nommé Anakon ou la Frustration de Répression
Caractéristiques : folle, choc, active
Mots clefs : Caprice, Susceptibilité, Maladresse, Enfantillage, Vulnérabilité, Impatience.
L’Enfant Fou et ses symboles graphiques
- Caprice : Une poupée déchiquetée, avec l’œil arraché, signe qu’un enfant s’est défoulé ses nerf sur elle. On pourrait d’ailleurs faire le lien avec la flamme de 20. l’Œil. Ce dernier n’a pas survécu à l’humeur de l’Enfant Fou qui n’a pas du supporter la vérité qu’on a bien voulu lui faire entendre.
L’Enfant Fou et ses interactions
<> Son incompatible : -12. Ouroboros ou L‘Elixir Fou
- La Bêtise Vs. l’Ingéniosité
- La Facilité Vs. la Recherche
- Caprice Vs. Constance
# Son opposé : 25. L’Enfant
- Patience Vs. Impatience
- Amusement Vs. Enervement
- Insouciant Vs. Exigeant
^ Ses boosts :
1. L’Ancêtre
L’ancêtre se sent légitime face aux caprices et à l’impatience, assumant un rôle moralisateur. Il se positionne en donneur de leçons, affirmant son autorité face aux impulsions de l’enfant fou. Cette interaction offre une dynamique de transmission de sagesse et d’éducation, contribuant ainsi à l’équilibre entre tradition et spontanéité.
12. L’Elixir
Face à l’impatience de vouloir obtenir ce que l’on désire, diverses stratégies commencent à prendre forme. Nous calculons la meilleure façon d’atteindre nos objectifs. L’application de méthodes simples et faciles peut accélérer l’obtention du résultat souhaité, mais ce dernier peut s’avérer décevant et, bien sûr, prévisible. Si l’impatience peut stimuler l’élaboration de tactiques, l’absence de surprise ou le manque de créativité peuvent, en revanche, intensifier les frustrations.
@ Sa répondante: -14. Cordon ou L’Etreinte Folle
L’Enfant Fou va tester jusqu’au bout sa relation avec l’Etreinte Folle. C’est comme tirer sur l’élastique pour voir jusqu’ou il va tenir. L’Enfant Fou teste les limites et fera tout pour garder la dépendance qu’il a et cette servitude. L’Etreinte Folle, qu’on pourrait représenter par un parent qui cède à tous les caprices d’un enfant roi pense bien faire en répondant à toutes ses demandes mais n’en devient qu’un serviteur, sacrifiant sa propre liberté au dépend de l’Enfant Fou.
% Sa complémentaire: 14. L’Etreinte
Prenez garde à ne pas abuser de cette confiance en étant capricieux et impatient. Cela risquerait de transformer la relation en « esclavage ». Il ne faut pas entretenir ce lien de dépendance mais au contraire continuer à lâcher du lest et à responsabiliser l’Enfant choquant. Cela va aussi pour soi, où il ne faut pas trop exiger des autres et apprendre à être patient tout en gardant confiance.
Ma description
Voici la dernière flamme choquante de la série : l’Enfant Fou. L’Enfant Terrible, l’Enfant Roi, celui qui désire tout, immédiatement, qui ne parvient pas à gérer ses émotions, à s’exprimer ou à se retenir. Il réagit uniquement sur la base d’émotions primaires. Il ne tolère pas le refus ; ainsi, il boude, fait des caprices, est susceptible et peut détruire ou jeter ce qu’il souhaite si l’envie lui prend. L’Enfant Fou, pour être honnête, s’en moque un peu, car il n’a peur de rien. Il ne saisit pas pourquoi des interdictions lui seraient imposées, ou pourquoi sa liberté serait limitée.
Pour lui, tout est un jeu ; il repousse les limites autant qu’il le peut. Il apprécie de jouer avec l’Ancêtre, cet humain qui tente de lui inculquer la morale et de lui imposer des règles. Les contourner devient un jeu pour l’Enfant Fou. Il recherche l’aventure à tout prix. Logiquement, il est impossible de confiner l’Enfant dans son espace. Malgré toutes les stratégies envisagées pour le maîtriser, on finit généralement par céder à sa volonté, lui permettant d’obtenir ce qu’il désire. Sinon, attention aux cris, aux larmes et à tout le tumulte qu’un enfant capricieux et frustré peut provoquer. Nous sommes loin de la mélodie harmonieuse du xylophone arc-en-ciel ; nous naviguons plutôt sur des orgues de feu
Ils sont où les parents MONTESORRI ?
Texte originel de Vincent Cespedes :
L’Enfant Fou exténue son entourage par son agitation permanente, ses diableries et son égocentrisme instinctif. Il fait des misères aux plus faibles, considérant tout ce qu’il rencontre comme un jouet sur lequel il peut passer ses frustrations. Il se mêle de ce qui ne le regarde pas, et se rit de ce qui le regarde, en galopin de la pire espèce. Rien ne le raisonne. Les punitions aggravent même son indécence et ses polissonneries. Il a la liberté cruelle, la pensée balbutiante, l’émotivité puérile. Cette Flamme connote les défauts de ce qui n’a pas encore acquis sa pleine maturité. Elle marque l’énervement, l’agacement et l’infantilisme, mais aussi une vulnérabilité excessive et l’angoisse d’être abandonné par nos tuteurs, nos « parents », nos soutiens.
La posture de L’Enfant Fou est celle de la naïveté et de l’ignorance, autant que du mécontentement continuel. Insatisfait, il se plaint de tout. Lunatique, il est la victime de ses humeurs contradictoires. Chichiteux, il veut tout et il ne veut rien. Turbulent et despotique, il use les nerfs pour commander. On ne peut que lui tenir tête, car il fait n’importe quoi. Pourtant, lui, qui contredit systématiquement pour tester ceux qui lui tiennent tête, ne supporte pas la contradiction ! Il pique alors des crises mémorables, boude et use de mauvaise foi, tirant un malin plaisir de pousser le bouchon toujours un peu plus loin, pour voir jusqu’où l’on peut aller.
L’immaturité capricieuse
L’Enfant Fou justifie la sèche fermeté de 1. L’Ancêtre, car son absence de réflexion et de connaissance du monde l’expose à tous les dangers. Non structuré, se dandinant vers tout ce qui brille sans aucune retenue ni aucune prudence, il s’exaspère et nous exaspère, à l’opposé de L’Enfant Franc qui s’enchante et nous enchante. Le moindre effort le décourage. La perversité lui passe au-dessus de la tête : il manipule ses poupées, l’esprit toujours ailleurs, sans voir qu’il est lui-même une poupée que l’on manipule.
Pour aller plus loin avec l’Enfant Fou :
« Peter Pan » suivant l’œuvre de J.M. Barrie
Xavier – #LND