Introduction
Nom: La Tour nommée Torso ou le Tourment de Danger.
Caractéristiques : franche, choc, réceptive
Mots clefs : Retranchement, isolement, repli, mépris, suffisance, contrariété, arrogance
En ombre: rejet de son autosuffisance
La Tour et ses symboles graphiques
- La tour, forteresse sur pilotis, sur une île = isolement, protection, prendre de la hauteur sur les autres
- Canons, armes, projectiles = défense
- poissons mangeurs d’hommes = défense de la tour ou danger de l’extérieur ?
- Monstres dans la tour = esprit torturé de l’intérieur.
- Nuit, constellations, étoiles, comète = obscurité, temps obscurs
La Tour et ses interactions
<> Son incompatible: 18. le Jardin
- Enfermement Vs. ouverture
- Verticalité Vs horizontalité
- Isolement Vs. accueil
- Nuit Vs. jour
# Son opposé: – 8. Lotus ou Tour Folle
- Enfermement Vs. recueillement
- Esprit torturé Vs. méditation
- Se protéger de l’extérieur Vs. se nourrir de l’intérieur
^ Ses boosts:
-18. Globe ou le Jardin Fou
S’isoler de l’extérieur, contrôler son intérieur. Eriger des murs, bâtir des forteresses, mais également construire la cage pour mieux maitriser ce qui se passe à l’intérieur.
-21. Papillon ou le Miel Fou
Les addictions sont des chasses gardées comme des trésors que l’on ne veut pas partager. Il est donc commun de s’isoler et de protéger son butin.
@ Sa répondante: 5. Le Tigre
Se protéger faces aux agressions extérieurs. La tour nous permet de se protéger du Tigre.
% Sa complémentaire: -5. Tigresse ou le Tigre fou
Aider la personne à sortir de sa tanière tout en l’aidant à protéger son territoire et en lui offrant protection et sécurité.
Ma description
La tour est mystérieuse, nous n’en voyons pas l’intérieur. Nous ne pouvons en avoir qu’une perception depuis l’extérieur. D’où sa dimension logique en Harmonie. La tour se dresse dans la nuit, N+Huit = nuit ; N+Ocho = noche; N+ Acht = nacht; N+eight = night. Le N est le symbole mathématique de l’infini, tout comme le 8 mis à l’horizontale là ou la tour et le huit représente la verticalité. Le cosmos visible depuis la tour, est quant à lui une parfaite représentation spatiale de l’infini.
Si le cosmos est aussi lumineux, c’est grâce à l’obscurité de la tour. Obscurité intérieure qui représente bien le tourment qui peut s’y trouver. Véritable forteresse permettant de se prémunir de tous les dangers extérieurs, elle pourrait aussi être une vrai cage pour celui qui s’y trouve. Bien que les défenses s’agitent autour, rien ne laisse prémunir d’un vrai danger. Alors pourquoi prendre une telle hauteur ? Peut être est-on conscient de nos faiblesses intérieurs et que l’on préfère les cacher plutôt que de les afficher comme des talons d’Achille. Et si c’était notre perception erronée du monde qui fait que nous devenons une tour et pas l’inverse ?
Texte originel de Vincent Cespedes :
La Tour se veut autosuffisante. Elle confine à l’esseulement, au repli sur soi et à l’emprisonnement, avec ce que cela suppose de morgue et de tristesse. La coupure avec nos semblables nous prive de la possibilité de les apprécier à leur juste valeur, et l’enfermement en nous-même, s’il peut sembler salutaire en ce qu’il suspend les vaines agitations, finit par nous faire dépérir par manque de nourriture affective et d’évasion.
La Tour dresse un mur entre soi et les autres. Elle signale un isolement subi : réclusion forcée qui la fait se morfondre, individualisme outré qui prône le tout-à-soi et le « bonheur » au détriment de l’autre, posture suffisante qui la détourne de ses carences relationnelles, illusion d’une vie autarcique qui se dessèche et en oublie d’aimer. Elle traduit une impuissance à s’entourer d’êtres chers avec qui un transport au-delà des façades serait possible.
La retraite misanthrope
La Tour sait que les environs qu’elle surplombe causeront sa perte, de là son pessimisme. Plus elle se rend inaccessible, plus elle attise les désirs de siège, de sac et d’invasion. Il faut donc qu’elle s’invente une toxicité spécifique, qu’elle diffuse quelques rumeurs sordides à son endroit pour se prémunir du pillage et dissuader les futurs assiégeants.
-24. La Tortue Folle cache son corps et freine ses élans ; La Tour, elle, s’enferme dans son âme et ne s’élance plus que verticalement, dans une posture non de timidité, mais d’arrogance ; non de prudence excessive, mais de rage trop contenue qui implose au lieu d’éclater.
Live
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Xavier – #LND
Une réponse
Le tigre à la tour : » je sais où tu habites « .