Introduction
Nom: L’Etreinte nommé Mikli ou la Sérénité de Transmission.
Caractéristiques : franche, charme, réceptive
Mots clefs : Confiance, lâcher-prise, mélange, câlin, érotisme, succombance, mise à nu, alliance
En ombre: Peur liée au lâcher prise, à la capacité de faire confiance.
L’Etreinte et ses symboles graphiques
- 2 amants nus = Mise à nu, confiance totale, relâchement, bien-être
- Pièce fermée = Cocon, nid douillet, confort
- Nu à la lumière = pas de complexes
- Peau contre peau = sans barrières ni filtres
- Dans les bras l’un de l’autre = rassurant, mise en confiance
- Statue représentant l’amour maternel = relation inconditionnelle
- Lâcher prise = pas de calcul, se laisse aller en fonction des émotions, des ressentis.
- Deux êtres à l’horizontal = comme le symbole « = » ; les 2 sont au même niveau; pas de supériorité.
L’Etreinte et ses interactions
<> Son incompatible: 12. l’Elixir
- Lâcher prise Vs. Calcul
- Confiance Vs. Maitrise
- Improvisation Vs Tactique
# Son opposé: – 14. Cordon ou l’Etreinte Folle
- Confiance Vs Dépendance
- Lâcher prise Vs. Soumission
^ Ses boosts:
-1. Candélabre ou l’Ancêtre Fou
Les plus belles relations, ce sont celles qui nous font grandir, celles dont le partenaire nous tire vers le haut. Etre en relation avec quelqu’un de bienveillant, qui ne cherche pas à être au dessus de nous mais qui nous aide justement à nous élever intérieurement. Rien de tel pour être mis en confiance et avancer aveuglément dans cette relation.
-12. Ouroboros ou L’Elixir Fou
Savoir se réinventer demande beaucoup de confiance. Il faut pouvoir se remettre en cause sans avoir peur de tout perdre, mais au contraire avoir la certitude de repartir gagnant. Faire preuve d’inventivité pour alimenter la flamme et ne pas tomber dans une routine qui affaiblirait le lien à petit feu.
@ Sa répondante: 25. L’Enfant
L’Enfant est d’autant plus libre de s’émerveiller, de grandir quand on lui témoigne une confiance absolue. Il peut d’autant plus expérimenter, s’épanouir si on arrive à lâcher prise sur certaines règles trop contraignantes.
% Sa complémentaire: -25. Caprice ou l’Enfant Fou
Attention à ne pas abuser de cette confiance en étant capricieux et impatient. Cela risquerait de transformer la relation en « esclavage ». Il ne faut pas entretenir ce lien de dépendance mais au contraire continuer à lâcher du lest et à responsabiliser l’Enfant choquant. Cela va aussi pour soi, où il ne faut pas trop exiger des autres et apprendre à être patient tout en gardant confiance.
Ma description
L’étreinte est une flamme qui parle de confiance, de mise à nu, de lâcher prise. Tout cela ne peut marcher que grâce au retour que l’autre nous fait. L’autre pouvant également être nous-même. Cette capacité à se faire confiance. Mais nous sommes bien avec une flamme réceptive, une réaction à la réception d’ondes de charmes. A des ondes qui nous font nous sentir bien et qui nous placent dans cette politique de Bien-être et de Plénitude. Faire confiance est donc une résultante sociale qui nous positionne en toute logique sur la dimension du Fruit*.
La confiance n’est pas acquise pour autant. Elle demande des actes, bien plus que des paroles. C’est pourquoi elle existe dans la logique de Transmission. Transmettre, comme envoyer des preuves à l’autre. C’est avant tout une histoire d’engagement moral. On s’engage dans une relation, libre de contraintes certes, mais avec une certaine volonté, avec certains devoirs. Une forme d’alliance temporelle, le temps qu’elle existe, le temps que l’on s’autorise à se mettre à nu face à l’autre tout comme l’autre se met à nu face à nous. Ce n’est pas une faiblesse que de se mettre à découvert mais une force qui vient de l’union. Un 1+1 qui peut valoir 10 dans une relation binaire.
Une question d’égalité
En numérologie, 14 symbolise la facilité dans la communication et les relations, une bonne intuition et de l’inspiration. Le 14 symbolise donc l’harmonie et l’équilibre. Tout comme la représentation des 2 êtres sur cette flamme qui, de part leur position, sont égaux. Etre sur un pied d’égalité sans pour autant être identique (MIK = semblable ; Mika-el = semblable à Dieu ), mais où les différences sont une force et font grandir si tant est que l’on soit prêt à se remettre en cause. D’où les deux intensificatrices de cette flamme, l’ancêtre charmant et l’élixir fou.
Et c’est aussi la relation qui relie la mère à l’enfant représenté par la statue. Cet amour maternel inconditionnel qui n’a besoin que d’un bras pour être maintenu. L’enfant sait qu’il ne tombera pas mais il sait aussi qu’il doit bien se comporter pour ne pas provoquer la chute, et donc la perte de confiance.
Les relations les plus pures, sont celles où il n’y a pas de barrière, pas de filtre, mais bien transparentes, où les peurs n’existent pas. Cette flamme n’aurait pas pu être charmante et folle à la fois. C’est bien parce qu’il n’y a pas d’ombre au tableau, pas de spectre invisible que l’on peut avancer aveuglement.
Texte originel de Vincent Cespedes :
L’Étreinte exprime la propension d’un être à lâcher prise et à se donner tout entier à l’onde qui le transporte. La sensualité est omniprésente, bien qu’elle ne soit pas nécessairement sexuelle. Elle est d’abord la rencontre de deux fragilités qui se renforcent mutuellement, de deux sensibilités qui s’épousent, de deux consciences qui modifient leur état commun, de deux processus qui ne font plus qu’un, sans pour autant se confondre au point d’être interchangeables.
La douceur et la profondeur de l’échange, c’est ce qu’on doit retenir de cette Flamme. Se mélanger : s’abandonner à une matière perçue comme « extérieure » (humain, événement, musique, sommeil…) et la faire glisser simultanément en soi. Tel est le sens de cette Flamme : la compénétration de deux sphères, l’échange charnel de deux mondes, l’union sensuelle et libre.
L’improvisation sensuelle
L’Étreinte, c’est la rencontre nourrissante, l’être qui se prolonge dans l’autre. Elle décrit toujours des situations paradoxales où l’intérieur et l’extérieur se confondent, et où l’on trouve – parfois le laps d’un baiser – sa moitié.
Chacun des termes du mélange – ici les deux amants – conserve son identité propre, mais en conversant sensuellement avec l’autre, en devenant son complice, cette identité est amenée à se métamorphoser en douceur.
Les effluves débordent la matière et se rencontrent dans un espace-temps d’alcôve, loin des trépidations violentes. La détente a véritablement lieu. Et elle se fait à deux. Et elle s’improvise sous l’égide d’Éros, dans le lit, mais aussi sous le regard d’une représentation maternante : la statue de la mère à l’enfant, d’un blanc pur de toute ombre, de tout vice, de toute relation dictée par le profit personnel.
Live
PS : ne faites pas attention au bandeau de la vidéo qui n’était pas à jour :/
Tous mes lives sur les flammes sont disponibles ici
Xavier – #LND
Une réponse
puissant, bravo Xavier !